La criminalisation des mouvements sociaux en Tunisie est-elle une reponse à la crise ?
Par Le concierge du Musée le vendredi 6 juin 2014, 19:05 - Tunisie - Lien permanent
Considérés comme un frein à la stabilité économique et sociale, les mouvements sociaux et contestataires subissent une répression policière et judiciaire qui tranche avec les espoirs d’une Tunisie « post-dictatoriale ». Le nombre des syndicalistes, activistes et manifestants ou sitineurs en prison, violentés ou poursuivis par la justice, est de plus en plus croissant.
Du cheikh Béchir Ben Hassan, déclarant dans les médias qu’il faut trancher la tête des grévistes, aux discours des politiciens, résumant le chaos économique au nombre croissant de grèves et de sit-in, les revendications économiques et sociales sont devenues un « acte de déviance », voire un « crime », qui doit être puni. Ce fut le cas des jeunes de la révolution, condamnés pour avoir participé à la révolution sous l’accusation d’avoir brûler des postes de police.
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