Des ouvrières tunisiennes d'une filiale de Latécoère (airbus) en grève de la faim
Par Le concierge du Musée le mardi 1 juillet 2014, 15:03 - Tunisie - Lien permanent
"Devant la fragilité de leur situation en tant qu’ouvrières d’usine, les grévistes n’ont pas d’autre choix que la pression politique et médiatique. Le cadre législatif n’aide pas, non plus, à garantir leur droit. En effet, le code des investissements mis en place par Ben Ali donne plusieurs avantages aux investisseurs étrangers. Actuellement en discussion, ce code ne sera pas soumis à la révision des avantages octroyés aux investisseurs. Les facilités accordées au capital étranger (exonérations fiscales sur le rapatriement des bénéfices, baisse de droits de douane pour les industries délocalisées, cession de terrain à prix modique, enfin création de zones franches à imposition minimale ou nulle) prouvent, encore aujourd’hui, qu’en plus de ses avantages, l’investisseur étranger attaque les droits syndicaux et porte atteinte à la dignité des ouvriers. Le gouvernement « technocrate » est visiblement engagé dans ce même élan de favoritisme aux investisseurs aux dépens des droits des travailleurs."
Lire l'article de Henda Chennaoui sur le site de nawaat.org
Alors que deux ouvrières de Latécoère-Tunis sont en grève de la faim pour obtenir la réintégration des syndicalistes licenciées, retour en 5 parties avec Monia Dridi sur un conflit exemplaire : 1/Après la chute de ben Ali, la conquête des droits 2/Stratégies patronales de répression syndicale 3/Délocalisation et solidarité internationale /4Trahison de la bureaucratie syndicale /Epilogue : Révolution et Impérialisme.
Écouter "Vive la loi, vive le syndicat !"