Les exclus d’aujourd’hui sont ceux qui sont toujours actifs dans l’opposition et n’ont pas accepté l’idée de s’incliner devant le dialogue national et les jeux politiques des différents partis. Pour cette raison, nous allons continuer cette grève jusqu’au bout. Soit on obtient nos droits, soit on meurt …

Placée sous le signe de « travail et dignité », la grève de la faim de Ayoub Amara et Walid El Azouzi en est à son 24e jour. Les deux protestataires, auxquels se sont joints quatre autres chômeurs et anciens prisonniers politiques, ont dépassé la ligne rouge de l’abstinence. En effet, au cours de la semaine dernière, leur santé s’est gravement détériorée.

Les quatre autres grévistes sont Mourad Ben Jeddou, Abderazek Radaoui, Mohamed Seghir Amroussia et Mondher Atig. Ensemble, ils revendiquent toujours leur droit à l’amnistie générale et à l’intégration à la fonction publique, comme l’indique l’article premier de la loi sur la Justice transitionnelle pour les anciens prisonniers politiques.

Lire l'article de Henda Chennaoui sur le site Nawaat.org