Tunisie : la fabrique de violence
Par Le concierge du Musée le jeudi 24 juillet 2014, 16:25 - Tunisie - Lien permanent
La criminalisation des mouvements sociaux passe aujourd’hui par le nouvel argument de lutte contre le terrorisme. Au lieu de faire la part des choses et d’ouvrir les portes du dialogue et d’écouter les plus démunies, susceptibles de tomber dans le piège de l’extrémisme, le gouvernement actuel ferme les yeux sur ses engagements sociaux et économiques et préfère la répression. Et pourtant, l’histoire des sociétés nous apprend que la répression n’a sauvé aucun pays des dangers du terrorisme. Au contraire, les dictatures ont, toujours, alimenté la violence et le terrorisme et l’ont même instrumentalisé pour garder leur mainmise sur les peuples. Dans cette phase transitoire très critique, nous risquons de tout perdre d’un coup, si nous cédons aux solutions policières arbitraires, sans les remettre en question.
Lire l'article de Henda Chennaoui « Si tu es un homme, fais comme Bouazizi et montre nous ton courage !» paru le 24 juillet 2014 sur le site Nawaat
et aussi Police, violence et corruption : Le supplice de l’immolation !