À 18 heures pétantes, Mohsen Marzouk, porte-parole de Béji Caïd Essebsi intervient pour annoncer les résultats. Ses «indicateurs», comme il l'affirme : Béji Caïd Essebsi est élu président.

«C'est la fin du provisoire, s'exclame-t-il, désormais, personne ne touchera à la femme tunisienne.»

__La Dépêche, 22 décembre 2014__

bibliotheque2.gif Bibliothèque municipale de Bouarada (collections du Musée de l'Afrique)

32% des filles qui travaillent dans les maisons ne sont jamais allées à l’école, ce qui font d’elles des cibles pour toutes sortes d’injustices, vue l’ignorance totale de leurs droits en tant que citoyennes et travailleuses. Comme 43% des filles, Aljia s’occupe de sa famille et de sa sœur malade. Sa famille habite à quelques kilomètres de Jandouba. Rentrer au village est une dépense inutile pour Aljia, il faut qu’elle reste au centre pour travailler et avoir de quoi soigner sa sœur, femme de ménage aussi, qui après un accident de travail s’est retrouvée à l’hôpital , et ne peut plus travailler. Son père, me dit-elle, n’a pas droit au 120 Dinars , pension accordée par l’état, le cheikh et un fonctionnaire de la municipalité considèrent que Aljia a un revenu, donc elle peut subvenir aux besoins de ses parents. C’est ainsi qu’avec ses 250 DT, son dernier salaire, elle a entretenu sa famille.

Lire l'article de Rym Haddad paru sur Nawaat.org sous le titre "La fée Aljia : le cris d’injustice d’une femme de ménage"