Au niveau de la politique intérieure, Schäuble était toujours considéré comme un «faucon», essayant de faire de l‘état allemand une sorte d‘état de surveillance. Au mois d‘octobre 2009, Schäuble s‘est vu décerner le «Big Brother Award», pour «son obsession de transformer l‘état de droit démocratique en un état de sécurité autoritaire». Pour le reste, on se souviendra de Schäuble pour de nombreuses initiatives législatives tellement dures que même son propre parti ne voulait souvent pas le suivre.

L‘empathie est un terme qui ne figure pas dans le vocabulaire de Wolfgang Schäuble qui a voué sa vie entière à la politique, à son parti, à sa carrière qui elle, n‘allait jamais aboutir. La frustration qui en résulte, se ressent dans son discours, parfois aux limites du malicieux, toujours dans une intransigeance la plus absolue. Est-ce que Schäuble veut ainsi partager l‘échec de sa vie politique avec le reste de l‘Europe ?

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