toussaintZ.gif Heureusement le CADTM veille...

Place de la Constitution, une première manifestation des européistes au soir du 18 juin sous le slogan “Nous resterons en Europe” (en réponse de celle de veille en soutien au gouvernement “pour ne pas céder”) n’a pas fait le grand plein. Les institutions européistes ainsi que certaines ambassades ont fait de leur mieux pour aboutir à cette première étape peut-être, avant les manifestations des casseroles ou les... mouvements colorés... et d’un certain coloriage du type place Maidan.

Sociologie néanmoins intéressante place de la Constitution jeudi soir: les nantis, certains hébétés de la propagande européiste, les très grands enfants des affairistes qui ont depuis un moment transformé les fonds structurels de l’UE en villas sur les îles via le système mafieux et clientéliste de la Nouvelle démocratie, du PASOK, et du parti de la Rivière de Stávros Theodorakis fabriqué par Bruxelles et Berlin, pour ne pas oublier les piètres figurants de la politique grecque.

Adonis Georgiádis était naturellement de la partie, ancien ministre et député Nouvelle démocratie, transfuge comme on sait du parti de l’extrême droite LAOS du temps de sa participation au gouvernement du banquier Papadémos imposé à la Grèce par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy en 2011.

Chez SYRIZA désormais, la question de la bataille d’en bas contre la Troïka de l’intérieur comme contre celle de l’extérieur est posée. Les apparences d’Athènes et de sa vie paisible dominent pourtant. Touristes, livres en vente libre, brocantes. Cela va-t-il duré ?

“Notre pays en train de subir une énorme agression, leurs sbires sur place agissent, ces mêmes politiciens, lesquels avaient en temps en en heure baissé leurs culotes... l’UE, la BCE et le FMI ont été de la partie et cela depuis l’époque de l’escroquerie de Costas Simítis et du début grec... dans l’euro. SYRIZA, à mon avis, n’a pas suffisamment mobilisé le peuple depuis qu’il a accédé au pouvoir et durant toute cette période cruciale, il faut donc le faire à présent”, estime Costas Arvanítis sur la radio 105,5 (SYRIZA, le 19 juin)

Lire la chronique de Panagiotis Grigoriou parue sur son site Greekcrisis sous le titre "Eurarcie absolue"