Varoufakis : Pourquoi l'Allemagne refuse la restructuration de la dette grecque
Par Le concierge du Musée le dimanche 12 juillet 2015, 14:01 - Quatrième nuit de Walpurgis - Lien permanent
Le Sommet de l'Union européenne de demain (dimanche 12 juillet) scellera le destin de la Grèce dans la Zone Euro. Pendant que j'écris ces lignes, Euclid Tsakalotos, mon camarade, grand ami et successeur au Ministère des Finances de la Grèce, se dirige vers une réunion de l'Eurogroupe qui déterminera si un accord entre la Grèce et nos créanciers est possible et si cet accord comporte un allègement de la dette qui permettrait à l'économie grecque d'être viable dans la Zone euro. Euclid apporte avec lui un plan de restructuration de la dette, modéré et bien pensé, qui respecte sans aucun doute à la fois les intérêts de la Grèce et de ses créanciers (j'ai l'intention d'en publier les détails lundi, une fois que la poussière sera retombée). Si ces modestes propositions de restructuration sont rejetées, comme les propos du ministre des Finances allemand le suggèrent, le Sommet de l'Union européenne de dimanche décidera si l'UE jette la Grèce hors de la Zone Euro maintenant ou si elle l'y maintient pendant un temps plus ou moins long, dans un état de plus en plus grande misère, jusqu'à ce qu'elle s'en aille. La question est: Pourquoi le ministre des Finances allemand, Dr Wolfgang Schäuble, refuse-t-il une restructuration sensible et raisonnable de la dette, dont les bénéfices sont mutuels ? Dans la tribune libre que j'ai publiée aujourd'hui dans The Guardian, je propose une réponse (veuillez noter que le titre de l'article choisi le Guardian n'est pas mon choix. Le mien est celui de ce présent article).
Note de présentation de Yanis Varoufakis sur son blog
Lire la tribune de yanis Varoufakis parue dans The Guardian et traduite par Monica M. sur son blog