Résister par tous les moyens
Par Le concierge du Musée le vendredi 17 juillet 2015, 22:11 - Quatrième nuit de Walpurgis - Lien permanent
“Article 51. CONTRAINTE EXERCÉE SUR LE REPRÉSENTANT D'UN ETAT. L'expression du consentement d'un État à être lié par un traité qui a été obtenue par la contrainte exercée sur son représentant au moyen d'actes ou de menaces dirigés contre lui est dépourvue de tout effet juridique. Article 52. CONTRAINTE EXERCÉE SUR UN ETAT PAR LA MENACE ou L'EMPLOI DE LA FORCE Est nul tout traité dont la conclusion a été obtenue par la menace ou l'emploi de la force en violation des principes de droit international incorporés dans la Charte des Nations Unies.” Convention internationale de Vienne de 1969)
. Eyes Wide Shut, Stanley Kubrick, 1999. En lire ici une critique
Sur son blog, Dimitri Konstantakópoulos, rapporte la discussion qu’il a eue avec Alexis Tsípras en 2012. “Un jour de l'été 2012, j'eus l'occasion de discuter de cette idée (la Grèce laboratoire de l’ordre nouveau) avec Alexis Tsípras, d'échanger avec lui sur le type de forces adverses auxquelles il devrait faire face, la nature si radicale de leur politique. Je lui disais donc que nous subissons en Grèce et en ce moment cette transition du capitalisme de néolibéral au capitalisme du désastre. (Plus tard il a adopté cette notion dans un discours, mais le problème est que, souvent, l'adoption d’une notion, ne signifie pas que l'analyse qu'elle enferme soit pour autant assimilée ni les conséquences qu’elle implique).
Tsípras, est d’ailleurs davantage un fan de cinéma, plutôt que des analyses de Marx, j’ai eu donc recours à un film qu'il avait vu, ‘Eyes Wide Shut’ (‘Les yeux grand fermés’ basé sur le roman ‘Traumnovelle’ d’Arthur Schnitzler publié en 1926). Le dernier chef-d'œuvre de Stanley Kubrick, nous livre en effet le portrait effrayant de vrais individus qui dirigent la scène de notre monde. Un monde postmoderne qui prépare la venue finale du totalitarisme. Et cela, n'a rien à voir avec le monde de Roosevelt, Kennedy, de Gaulle, etc.
Il me regarda d'un air incrédule. Il ne pouvait pas croire ou comprendre pourquoi il peut y avoir des forces en Europe lesquelles pourraient vouloir détruire son pays et tirer profit même de sa destruction. Au moins, le destin tragique doit lui servir d'avertissement. L'illusion sur la réalité et les risques auxquels nous sommes confrontés peut se révéler fatale!"
Extrait de l'article de Panagiotis Grigoriou paru sur blog Greekcrisis