Le plan B pour l'Europe ?
Par Le concierge du Musée le jeudi 17 septembre 2015, 14:07 - Quatrième nuit de Walpurgis - Lien permanent
Contrairement à ce qui est indiqué dans cet article, Zoé Konstantopolou a échappé à ses ravisseurs du pseudo Plan B et n'a pas participé au meeting apéro-pinard de Mélenchon à la Fête de l'Humanité. Nous retenons donc dans cet article les informations concernant Varoufakis mais prenons les accusations portées contre Zoé Konstantoplou avec des pincettes...
Le Concierge
Help me Eric Toussaint, you are my last hope
Mélenchon, Lafontaine, Fassina, Konstantopoulou et Varoufakis ont publié un –soi-disant- plan B pour l’Europe. Ce manifeste annonce, au fond, la création d’un mouvement politique au niveau européen et l’appel à une conférence internationale qui devrait se dérouler début novembre. Ce mouvement entre dans la configuration de « l’espace politique unique » de l’Union européenne, annoncé par Barroso dès 2013. L’objectif est de remplacer les partis nationaux de chaque pays membre par des « partis européens », en tant que partie de l’opération de démantèlement des gouvernements et des parlements nationaux, d’ici 2025.
M. Varoufakis ne pouvait pas ne pas faire partie de cette bande. On se souvient dès 2011 avec quel empressement il devenait le porte-parole des intérêts de Soros et des spéculateurs les plus sauvages au niveau international. Auparavant, il présentait comme panacée les « euro-obligations » que Soros demandait avec insistance, à l’époque. Ensuite, il a voulu « vendre » les obligations perpétuelles (perpetual bonds) pour finir, aujourd’hui, par devenir le héraut des monnaies parallèles, doubles, électroniques - c’est-à-dire, de la plus grande arnaque jamais imaginée par les spéculateurs de devises. Et Soros est un des plus grands parmi eux.
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Quant à la « sortie de l'euro et la transformation de l'euro en monnaie commune », si ce n’est pas une pure vue de l'esprit ! La seule économie qui soit en mesure d’y arriver, c’est l’Allemagne et, peut-être, l’axe franco-allemand. En d’autres termes, les gens de gauche nous proposent ce qui est aussi le plan alternatif de l’Allemagne, en cas d’écroulement total de l’euro.
Et il faut poser la question : où et quand a-t-on été témoin de pareille transformation d’une monnaie commune en une autre ? Cela ne peut se produire que dans des conditions de dictature et d’autoritarisme. Seulement dans des conditions d’annexion ouverte des plus petites économies par l’économie dominante. Seulement de la manière dont la Prusse a créé le Reich allemand ou de la manière dont Hitler avait entrepris de créer l’Europe unie.
Ce n’est pas un hasard si, dans chacun de ces cas, il y avait toujours une gauche qui, sous le Kaiser, prétendait que le problème ne résidait pas dans le colonialisme mais dans « ses procédés inhumains ». Et, sous Hitler, elle prétendait que, même si c'était sur un mode barbare (par la Wehrmacht et les SS), l’Europe Unie nazie constituait un progrès historique car elle abolissait « l’État national » qui était dépassé.
Les Varoufakis, Konstantopoulou et autres de la « Gauche de Soros » actuelle sont les dignes descendants de la gauche colonialiste des Kaiser et de la gauche révolutionnaire sous Hitler. Les mêmes logiques, les mêmes arguments, les mêmes objectifs. Il faut ouvrir les yeux. Et cela concerne surtout ceux qui sont aveuglés par l’adjectif de « gauche ». Et soyons en alerte. La gauche vendue des mémorandums et du colonialisme européen ne semble pas avoir dit son dernier mot avec Tsipras. Elle pourrait engendrer de nouveaux monstres. Ne lui permettons pas d’en accoucher.
Lire l'article de Christine Cooreman, paru sur le site TLAXCALA sous le titre "Le plan B pour l’Europe de Varoufakis, Konstantopoulou, Mélenchon, Lafontaine et Fassina a un parfum de Soros"