oxi-grecemauve.gif Nouvelles collections du Musée de l'Europe

“Les jeunes femmes grecques vendent du sexe pour le prix d'un sandwich”, d’après un reportage paru cette semaine dans la presse anglo-saxonne, “The Washington Post” et “The Independent”. Le reportage souligne... ainsi l’évidence: que six années d'austérité bien douloureuses, ont poussé le pays dans le gouffre. L'étude citée pour les besoins de l’article est explicite: “D’après bien de données portant sur plus de 17.000 travailleuses du sexe opérant en Grèce, force est de constater que les femmes grecques dominent maintenant l'industrie de la prostitution dans ce pays, en remplaçant les femmes originaires d'Europe de l’Est, et que le sexe vendu en Grèce, figure parmi les moins chers en Europe”.

“‘Certaines femmes le font juste pour une tarte au fromage, ou pour un sandwich car elles ont besoin de manger, elles ont faim’, explique Grigóris Laxos, professeur de sociologie à l'Université Pántion à Athènes. ‘D’autres femmes encore, (elles) se prostituent pour payer les impôts, les factures, ou pour faire face à certaines dépenses urgentes ou parfois, pour se procurer un médicament’.” Cette... éclosion de la nouvelle prostitution est alors visible à Athènes, de nuit... comme de jour. Un conducteur de taxi avec qui je m’étais entretenu suffisamment sur ce sujet il y a quelques mois, ne m’avait pas dit autre chose. “Parmi les étudiantes, c'est très rependu... Souvent elles en parlent sur leur mobile pendant qu'elles se trouvent dans mon taxi...”. Taxis et sandwich... grec.

Lire l'intégralité de la chronique de Panagiotis Grigoriou (consacrée notamment au phénomène des travailleurs non rémunérés) parue sur son site Greekcrisis sous le titre Sandwich grec