Les Syrizistes gouvernementaux de ce dernier temps (et de leur dernier temps ?), détruisent en ce moment - d’après mes propres sources - ces documents (électroniques comme en papier... tangible), imprimés et manuscrits établis et archivés depuis sa création, par la Commission pour la vérité sur la dette grecque, elle-même dissoute en novembre 2015 par les... anciens camarades. Réel... ainsi évacué (les archives vidéos avaient déjà été supprimées du site du Parlement grec, note du concierge).

Place de la Constitution (Sýntagma), près du campement d’un jour installé par les agriculteurs-manifestants du 12 février, le message de la dignité était réapparu, accroché sous ce cyprès, où très précisément notre concitoyen et pharmacien à la retraite Dimítris Christoúlas s’était suicidé en avril 2012.

Le “Réseau Informel de la Vie Contre le Suicide”, à l’origine du message, dont je connais personnellement les principaux initiateurs, avait constitué au départ, un... effort parallèle et alors lié à la Commission pour la vérité sur la dette grecque. Son but serait de recenser, de documenter et ainsi d’argumenter, à partir d’une large enquête à travers toute la Grèce, sur le lien, entre les cas de suicide (et sur d’autres mortalités) en Grèce, causées par la politique criminelle des Mémoranda.

“Le ‘Réseau Informel de la Vie Contre le Suicide’ est une initiative citoyenne dont l’objectif consiste à éveiller la société, tout en faisant réagir l’État face à la gravité du problème des suicides. La plupart d’entre nous, nous avions entrepris des initiatives dès Avril 2012, sous ce grand cyprès de la place Sýntagma (Place de la Constitution à Athènes), faisant immédiatement suite à l’acte sacrificiel et autant politique du pharmacien à la retraite Dimítris Christoúlas, lequel s’est suicidé pour ainsi réveiller nos concitoyens et les rendre par son acte, plus actifs et mieux responsables”.

Il faut tout de même rappeler qu’en se suicidant Place de la Constitution, le retraité pharmacien n’avait surtout pas mâché ses derniers mots. J’y étais... étrange hasard, arrivé sur les lieux quelques minutes après son suicide. Son ultime billet, écrit de sa propre main, tel un véritable manifeste politique pour ne jamais cesser de résister: “Je crois que les jeunes sans avenir, dans ce pays, prendront un jour les armes et pendront les traîtres”. Telle demeure de nouveau l’idée... la mieux répandue (depuis 2012) dans la Grèce des classes populaires comme paupérisées en ce moment, la grande différence cependant entre 2012 et 2016, tient du fait que les... Syrizistes sont considérés depuis l’été 2015 comme relevant de cette catégorie honnie des politiciens.

S’agissant du Réseau Informel de la Vie Contre le Suicide, le but, annoncé entre autres par mon ami Yórgos Vichas du Dispensaire Solidaire et Social d’Ellinikón au Sud d’Athènes, ce serait d’instruire à terme un dossier à charge auprès de juridictions nationales et internationale (ONU, Tribunaux internationaux), visant très précisément les (futures) inculpés, pour les crimes commis en Grèce par les politiques des mémoranda, ayant par exemple causé directement la mort d’au moins 25.000 personnes (manque de soins, surmortalité, suicides).

Les individus alors potentiellement visées, seraient ceux qui “gouvernent” le pays depuis 2010 en piétinant comme on sait sa Constitution (dont Alexis Tsipras), au même titre que les “responsables” de la Troïka, de l’Eurogroupe, de la BCI, en leur qualité de... forces occupantes. C’est en cela que les travaux du “Réseau Informel de la Vie Contre le Suicide” auraient été si utilement indissociables des enquêtes déjà abouties depuis la création de la Commission pour la vérité sur la dette grecque.

Pour cette même raison... le Réseau de la Vie Contre le Suicide demeure alors informel, étant donné qu’l a été sciemment... torpillé par le “gouvernement” SYRIZA ; et d’ailleurs de son côté, la Région d’Attique (équipe de Rena Doúrou), n’a jamais voulu le soutenir réellement. Ceci expliquerait alors tout cela !

Et ce n’est guère surprenant que de voir donc les Syrizistes (ayant à mon avis aussi pu opérer sous ordre des Institution et de Berlin), détruire en ce moment-même, toutes les preuves (officielles) établies et archivés par la Commission pour la vérité sur la dette grecque.

Car ces piètres politiciens de l’ex-gauche ex-radicale, savent pertinemment que désormais, un retour (probable et même hypothétique) à la démocratie en Grèce, les ferait comparaître devant une Cour de Justice, où entre autres, ils seraient inculpés pour leurs actions méritant la qualification de haute trahison, un crime qui consiste en une extrême déloyauté à l'égard de leur pays, crime comme on sait souvent associée avec celui d'intelligence avec l'ennemi. Car ce que nous vivons, n’est pas une seulement crise, c’est aussi une forme de guerre, et d’ailleurs totale mais à bas voltage... à l’Européenne, ce qui ne présage rien de très... constructif pour les autres peuples de la dite UE.

Lire l'article de Panagiotis Grigoriou paru sous le titre "Jacqueries grecques" sur son blog Greekcrisis