Le dépotoir des âmes migrantes
Par Le concierge du Musée le samedi 27 février 2016, 12:47 - Quatrième nuit de Walpurgis - Lien permanent
Le Chaos provoqué rejoint constamment le Chaos provoquant. Êtres refugiés et âmes migrantes débarquent par milliers au Pirée chaque jour comme chaque nuit. Les quais, les squares, les places, les routes et les autoroutes grecques regorgent de cette masse humaine errante, au nombre estimé... allant de vingt à cent mille âmes, suivant les estimations forcement contradictoires. Âmes que jamais personne n’a voulu accueillir en réalité en Europe. “Oiseaux migrateurs” dans une phase... décisive apparemment bien imminente dans la planification européiste et mondialisante concernant d’abord la Grèce, pays méthodiquement détruit et alors transformé en territoire.
À Bruxelles on croit même connaître la suite de l’histoire, et cela d’ailleurs pour cause. D’après certaines fuites formulées par un cadre européiste devant le journaliste et eurodéputé SYRIZA Kouloglou, “‘Ce mois de mars réserve à la Grèce une apocalypse comme jamais... depuis la fin de la dictature des Colonels’. Le plan connu des conclaves européistes consiste à faire de la Grèce le ‘dépotoir des âmes migrantes’, très cyniquement, tout le temps nécessaire a été gagné par l’Europe du Nord, pour ainsi de préparer... sa fermeture”, commente Stélios Kouloglou sur le site d’information dont il a été l’initiateur.
Les derniers masques sont tombés... derrière les lambeaux empoisonnants de l’européisme finissant. Il est grand temps de mettre aussi fin à l’UE, avant que la haine ne déborde alors toutes les... autres frontières du possible.
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En mettant enfin les choses à leur place, l’anthropologue américain Mickael Herzfeld spécialiste entre autres de la Grèce, (j’ai eu la chance de faire sa connaissance durant mes études d’Ethnologie à l’Université à Paris), dans un article publié jeudi 25 février dans “foreignpolicy.com”, note d’emblée “qu’en réalité, les efforts de l'Europe pour exclure Athènes ne sont pas motivés par les migrations actuelles ni même par la (crise de) la dette. Ils le sont par le racisme profond du continent envers son État situé sur sa frontière méridionale”.
“De nouveau, la Grèce risque d’être expulsée du club. Non pas cette fois de la zone euro ni même (pour le moment) de l'Union européenne. À présent, il s’agit d’être exclue du club des pays de Schengen, ces États-nations qu'une fois avoir accepté à dissoudre leurs frontières internes qui entravent la mobilité entre eux, en même temps, ils se constituent (en) une communauté fermée, construite ainsi pour exclure les migrants et les... vagabonds des terres lointaines (...) Le statut de la Grèce, faisant de ce pays l'ancêtre spirituel de l'Europe ne l'a pas protégée face aux accusations qui le placent en réalité à peine... devant ‘l'Orient’”.
Lire la suite de l'article de Panagiotis Grigoriou paru sous le titre "Oiseaux migrateurs" sur son blog Greekcrisis