La fin du pays entier
Par Le concierge du Musée le mardi 15 mars 2016, 16:37 - Quatrième nuit de Walpurgis - Lien permanent
Tout devient lutte et conflit, les liens se délient, le travail se raréfie, tous ceux qui conservent encore une certaine normalité existentielle et économique, mettent alors en place des stratégies de l’évitement... devant les amertumes cumulées et supposées contagieuses de ceux qui sont déjà tombés. Les anciens collègues ne téléphoneront plus jamais, les voisins diront à peine bonjour, et devant les guichets du fisc, le plus grand monde, luttera si possible pour conserver... ses biens immobiliers ou autres.
Car lorsqu’on sait par exemple que d’après le système fiscal grec, les... sujets de la baronnie sont d’abord imposés sur une base fictive-réelle (et seulement après sur celle de leurs vrais revenus), base alors très précisément calculée d’après ce que les individus possèdent, et d’abord sur le fait qu’ils existent tout simplement physiquement - car exister physiquement en Grèce équivaut pour le fisc grec à un revenu “potentiel” parfaitement arbitraire de 3000 euros par an - et, ce n’est qu’une forme de revenu universel d’existence... à l’envers, on comprend alors aisément que le but final est (entre autres) de déposséder les habitants (non escrocs et non clientélistes) du pays, de l’ensemble de leurs biens.
Pour ne plus être imposés, les Grecs devront liquider leurs biens, ou trouver d’autres échappatoires, de moins en moins évidentes. Et c’est alors le règne... du sauve-qui-peut dans les existences individuelles, suicides compris.
Le dernier épisode de la crise grecque, autrement-dit, cette guerre initiée contre la société grecque pénètre alors dans sa phase décisive. L’intégration mondialiste a ainsi comme but d’anéantir les dernières résistances populaires en Grèce (et effectivement ailleurs), devant le Nouvel Ordre du XXIème siècle. Pour ce faire, elle utilise comme arme de destruction massive l’immigration, après avoir utilisé et dans le désordre, l’euro, la... liquéfaction des échanges, entre autres dans la tautologie numérique des réseaux, faisant suite à la déréalisation de la production dite locale.
Il fallait (aussi) y penser. Les images de migrants et de refugiés dans les camps au Nord de la Grèce sont terribles, la planification de l’élite mondialisatrices au sujet de la Grèce l’est autant. Les Grecs le savent, car ils l’ont désormais senti: Le fait de vouloir très intentionnellement installer ces populations déracinées sur le sol grec, n’est pas autre chose que la deuxième grande phase de la crise grecque, le but étant de modifier de manière violente la composition de la population du pays, après avoir brisé le travail, la Sécurité Sociale, le Régime des retraites, et d’abord ce qui en restait du simulacre démocratique.
En somme, toute vision de l’avenir, comme toute gestion possible du temps étant... impossibles aux yeux des Grecs, voilà que la perceptive de piéger (une deuxième) fois les populations déracinés (économiques comme politiques) du très large Moyen Orient en Grèce, pourrait alors imposer par la force des événements, une bifurcation vers une... postérité alors peut-être largement insoupçonnable.
Lire la chronique de Panagiotis Grigoriou parue sous le titre Animaux adespotes sur son blog, Greekcrisis