VU sur TV Debout

Uber a popularisé le concept d’économie “de plateforme”. Le principe : mettre en relation une demande de service et des prestataires indépendants prêts à la remplir. Une dérégulation plébiscitée par les clients, qui facilite aussi l’accès à l’emploi. Mais quels sont les revenus, les conditions de travail et le statut de ces travailleurs “ubérisés” ? Pour tenter d’y répondre, le mieux était encore de mettre un pied dans ce système que beaucoup d’économistes qualifient de “révolutionnaire”…

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“Dans moins d’un siècle, le salariat ne sera plus la forme dominante de l’emploi. Nous serons tous employeurs de nous-mêmes.” Dont acte, ce monde d’autoentrepreneurs que prophétise Jacques Attali est en marche, porté par des start-up stars de l’économie de plateforme. Uber, évidemment, mais aussi Deliveroo pour la livraison de plats à domicile, Drivy pour la location de véhicules, Youpiees pour la garde d’enfants, Testamento pour remplacer les notaires, Je me propose pour des services en tout genre, ou encore Mon voisin cuisine… Les applications qui proposent de vendre des services en freelance pullulent sur le Net.

Pour l’heure, l’ubérisation est plébiscitée par nombre de travailleurs concernés, à qui ce système a donné accès à l’emploi (un quart des chauffeurs Uber étaient chômeurs). Et pour cause, n’importe quel propriétaire d’un smartphone peut se lancer dans une activité freelance de plateforme. LA solution face à une courbe du chômage récalcitrante, se dit-on. Soucieux de ne pas rater le coche, j’ai donc pris l’appel de M. Attali à “devenir entrepreneur de (sa) propre vie” au mot. Moi aussi, j’ai voulu ubériser mes revenus…

Lire la suite sur lelanceur.fr (via Spartacus le Kangourou)