Original File Name: 2016051057.jpg Si ce n'est pas une Rolex, c'est tout comme !

Vraiment, où allons-nous ? Les députés SYRIZA/ANEL ont... tout adopté en bloc, les syndicats ont joué la parodie ainsi que les partis de la Gauche, et cependant, ceux d’en bas ayant répondu à l’appel, c’était d’abord et surtout pour manifester dans la dignité et néanmoins dans la consternation. Et ils ont tenu.

À certains moments, on dirait même que ceux du pouvoir ont peur du peuple, à en juger par le degré de violence dont les manifestants ont été par exemple les victimes dimanche soir dernier. Devant un appel lancé sur internet (et de ce fait, pas forcement placé sous l’influence des syndicats, ou sous celle des partis... autorisés qui secondent hélas le totalitarisme des élites dirigeantes dans le maintien en l’état, de leur mécanique sociale), appel donc lancé dans le but de transformer le rassemblement de la soirée du 7 mai qu’a eu lieu Place de la Constitution (devant le “Parlement”) en une sorte de “Nuit Debout” à la grecque, et voilà que nous avons observé, l’exacte répétition du scenario sans cesse répété en Grèce et surtout à Athènes dans pareils cas.

Les pseudo-autonomes, en réalité des individus apparentant aux forces de l’ordre et/ou, au para-État grec (et Troïkan), apparus sur les lieux en... casseurs, ont aussitôt offert le prétexte fabriqué aux compagnies des MAT (CRS) pour intervenir. C’est alors ainsi que la manifestation avait été très violement réprimée, tandis que les preneurs d’images de la chaîne de télévision MEGA, ont immortalisé ce moment où un casseur a ôté sa cagoule devant un policier, pour se faire reconnaître et alors échapper... à la frappe ; le reportage a également été repris par le site du journal “To Pontíki” daté du 9 mai. Tsipras, et alors... ses cagoulards, nouvelle ère... finalisée !

Enfin, tout le monde aura remarqué, presse comprise, que ceux de l’Unité Populaire (ex-Plateforme de Gauche au sein de SYRIZA, ayant quitté ce parti si lamentablement Tsiprosé en août 2015), militants et alors cadres du mouvement de Panagiótis Lafazánis, (ils) ont été particulièrement visés et ainsi frappés par les policiers assaillants... certains d’entre eux, ont été évacués par ambulance. Apparemment, les ordres et/ou les recommandations, officieusement formulés par ceux du gouvernement ont bien été en rapport avec ces agissements des forces de l’ordre. Honte !

Lire l'article de Panagiotis Grigoriou paru sous le titre "Un monde fantastique" sur son blog Greekcrisis