Neuneulogie : Emmanuelle Cosse et le "réel"
Par Le concierge du Musée le vendredi 27 mai 2016, 10:44 - Quatrième nuit de Walpurgis - Lien permanent
Apparition d'Emmanuelle Cosse sur le plateau de Pujadas :""Je répandrai mon Esprit sur toute chair/Vos fils et vos filles prophétiseront/vos anciens auront des songes,/vos jeunes gens, des visions." (Joël 3,1 - cf. Actes 2,16-21). Cette apparition n'a pas encore été homologuée selon les "Critères de discernement des apparitions et révélations".
La très opportuniste (pour ne pas dire entriste-trostkyste) Emmanuelle Cosse, lors d’une prestation particulièrement minable à des Paroles et des Actes :
« On sait très bien que les solutions ne vont jamais être nationales, qu’elles se posent à un niveau européen, voire à un niveau international... Il faut construire une Europe bien plus démocratique... Il faut que les États arrêtent de diriger l’Europe et que ce soit les peuples qui dirigent l’Europe, qu’il y ait une intégration plus grande de l’Europe. »
« Une Europe intégrée, c’est que ce soit une démocratie européenne et pas une démocratie des États européens, c’est que l’on mette en commun ce qu’il y a dans nos États pour le porter à un niveau européen. Et y compris sur des questions sociales, sur des questions fiscales, sur la question d’un Parquet européen. Mais bien entendu ! Bien entendu ! Et moi je suis en effet pour que ce soit une véritable intégration européenne avec une citoyenneté européenne et que l’on passe la question des États-nations. Parce que moi je ne souhaite pas me défendre de l’Europe. Je souhaite que l’Europe soit plus forte et notamment qu’elle nous protège des dérives de la mondialisation. »
« Moi je préfère que l’on discute de la place des États-Nations. Je crois beaucoup à l’Europe et au fait que l’Europe soit plus forte, c’est à dire qu’il y ait moins d’État ».
"Moi je suis dans le réel, je suis dans le réel, je suis dans l'action" (selon les théologiens, il s'agit d'une citation de l'Ante-Christ Manuel Valls dont le sens exact serait : "j'ai une grosse bite")
La première communiante catholique-zombie Emmanuelle Cosse doit être contente : il y a officiellement un État de moins en Europe, la Grèce. Apparemment pour le logement, dont elle est ministre et pour lequel elle se "Baaat tous les joooours" (Le logement, ma bataille, fallait pas qu'elle s'en aille !), ce n'est pas vraiment un progrès. Elle en est pourtant pleinement responsable en tant que membre d'un gouvernement - colonialiste si les mots ont un sens, et on n'entend guère les "post-coloniaux le dénoncer, tout occupés à accaparer le capital symbolique victimaire pour le négocier au prix fort - qui inflige les pires ignominies à la population grecque. Dégage ! (Note du Concierge).
Déclenchement des ventes aux enchères d’habitations et pillage des richesses.
Le report temporaire d’un mois de la procédure d’apurement des « prêts rouges », est lié à la construction d’un cadre juridique approprié promu par le nouveau projet de loi pour garantir les profits des « vautours » (les fonds étrangers). Il est révélateur qu’on prévoie non seulement la vente des prêts « rouges », mais aussi de prêts « verts » (à jour), sans même la garantie d’écarter la vente aux enchères de l’habitation principale, sauf temporairement et pour un faible montant (jusqu’à fin 2017 et pour des habitations de moins de 140 000 €). Une fois achevé le cadre juridique (modifications du code de procédure civile, du code de déontologie de la Banque de Grèce, exemption fiscale des taxes de transfert de prêt pour les sociétés de gestion, cadre de conciliation extrajudiciaire, modification du droit de faillite face aux emprunteurs « non coopératifs », cadre interbancaire de traitement des emprunteurs qui sont communs aux banques, création de tribunaux spécialisés dans les affaires d’insolvabilité, etc.)le mécanisme d’apurement des prêts « rouges » aux entreprises entrera en application. Ledit mécanisme constituera, un « El Dorado » pour les brigands de la finance, avec pour conséquence des milliers de licenciements -au moins 50 000). Et Tsipras, avec ses paroles creuses, qui prétend que nous devrions rapidement laisser les difficultés derrière nous … La vérité est que la tragédie n’a pas encore atteint son sommet, et que nous, la gauche, le peuple, nous ne devons pas la laisser aller jusque-là.
Lire Yannis Tolios, "Sept « péchés capitaux » … en cours d’exécution" sur le site de l'Unité Populaire