"Il n'y a rien de pire qu'une révolution ratée"
Par Le concierge du Musée le mercredi 8 juin 2016, 20:19 - Bibliothèque - Lien permanent
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Il n'y a rien de pire qu'une révolution ratée. Ça coûte très cher après. Et j'avais vraiment raison. Parce que je pense que beaucoup de choses qui sont arrivées dans le monde entier, de Berkeley jusqu'à Moscou, au moins dans l'Université, sont le produit du fait que 68 a été une fausse révolution, mais qui a fait peur comme une vraie. Voilà, les gens ont eu peur, les professeurs etc. Et ça a déterminé une réaction, un mouvement de réaction thermidorienne, très très fort, dans la littérature, dans l'art, dans la philosophie, parce qu'une révolution ratée, ça fait peur comme une vraie révolution, mais ça ne change rien. C'est ça une révolution ratée...