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Depuis quatre mois, des centaines de milliers de salariés et de jeunes ont défilé pour faire pression sur le pouvoir afin que celui-ci annule sa loi travail. Ils n'ont pas seulement martelé de leurs pas les pavés, Ils ont parfois bloqué les rues de nos cités et ils ont recommencé, encore plus nombreux, plus déterminés. Et à nouveau, ils vont se faire entendre le 5 juillet.

Mais sans s'en prendre aux donneurs d'ordre, seulement à leurs subordonnés. Ils manifestent avec ardeur, certes, mais comme qui dirait, les yeux bandés. Et les discours enflammés qu'ils acclament ne parlent jamais d'Europe, de Bruxelles, de l'oligarchie mondialisée.

Certes, en France, Hollande, Valls, Macron sont à la manœuvre. C'est d'abord contre eux et leur loi scélérate, qu'il faut manifester pour les pousser à se déjuger.

Cela n'est pas facile, appuyés qu'ils sont au mur argenté du Medef. Il faut ajouter que celui-ci est la filiale de la maison-mère, BusinessEurope, le patronat qui trône sur notre continent vassalisé.

Pour gagner la bataille sociale, et en premier lieu, imposer le retrait de la loi El Khomri, faut-il voir clair, connaître l'ennemi, bien mesurer les enjeux et frapper fort où ça fait mal.

C'est la condition pour que la mobilisation populaire de notre peuple conduise au résultat escompté : le retrait de la loi travail.

Il est grand temps que la CGT, ses dirigeants, ses militants en prennent conscience à l'égal de nombreux syndicats britanniques

Lire la chronique de Jean Levy sur le site de la librairie Tropiques