Il reste la guerre...
Par Le concierge du Musée le lundi 7 novembre 2016, 17:15 - Quatrième nuit de Walpurgis - Lien permanent
J’ajouterais pour aussi faire bref, alors ceci: Dans le gouvernement Tsipras-III, y figurent deux membres du Think tank étasunien Levy Institut, Dimítris Papadimitríou, Président du “Levy Economics Institute of Bard College” et “Executive Vice President of Bard College” devient le nouveau ministre de l’Économie à Athènes, tandis que sa... compagne, Rania Antonopoulou du même Institut Levy, conserve toujours son poste ministériel (Ministre déléguée... à la lutte contre le chômage).
Aux contrées... moins périphériques de l’Empire, le personnel politique ainsi recruté, peut encore apparaître comme débarqué... de l’intérieur (Emmanuel Macron, banquier d'affaires chez les Rothschild par exemple).
De nos jours en réalité, il n’y a (pratiquement) plus de régime démocratique sur cette planète, et nous sommes introduits dans la phase d’une transformation imposée et sans doute radicale comme jamais, autrement-dit, sans retour possible, à défaut de réagir encore à temps.
Ce long cercle historique durant lequel l’Occident ayant paraphrasé les philosophes de l’Antiquité grecque pour ainsi s’offrir un emballage “démocratique” à la domination de son oligarchie a déjà pris fin, au détriment bien entendu de ce que les luttes des peuples ont pu faire... ainsi admettre, en termes de libertés, de justice sociale et de pratiques plus généralement ayant tendance à donner l’illusion que le progrès démocratique, comme le progrès tout court, serait de règle.
Nos oligarchies actuelles mondialisées utilisent encore pour l’instant les coquilles vides ainsi que le jargon... démocratiques, cela comme camouflage. Plus pour très longtemps d’ailleurs. Le financierisme mondialisateur a hâte d’imposer sa techno-féodalité à travers sa volonté de se maintenir comme étant l’unique “propriétaire” du système mondial, sans même... détenir de (vrais) capitaux en main. Car le financierisme actuel repose sur le factice de sa “recapitalisation continue”, le tout, en “avalant” les réalités (ainsi que les possibilités concrètes) dont ferait preuve l’immense majorité de tous ces autres devenus... “gênants” (bouffeurs d’énergie comme de ressources), avant de les exterminer d’une manière ou d’une autre.
Pour y arriver, il reste la guerre, à une échelle encore inégalée, issue nécessaire aussi parce que d’autres acteurs du monde actuel, les BRICS notamment, ne l’entendraient pas de la même oreille, d’où par exemple la diabolisation sans précédent de la Russie, et dans une moindre mesure de la Chine. Une guerre, et autant entreprise contre les sociétés (occidentales) en commençant (entre autres) par la destruction en cours de leur immense classe moyenne. Et dans cette guerre nous y sommes, la Grèce (de manière visible), depuis 2010 (aussi pour de raisons géopolitiques, et nous y reviendrons), et d’autres pays également, la société française par exemple le sera aussi nous semble-t-il... directement concernée dès 2017... et de manière plus que sensible.
Extrait de l'article de Panagiotis Grigoriou par sous le titre "Du Donbass... à Patras " sur son blog Greekcrisis