L’Italie a approuvé hier – 11 avril – des coupes budgétaires d’urgence afin de respecter ses engagements budgétaires envers l’UE. Le ministre de l’Économie, Pier Carlo Padoan, a annoncé un programme de ventes d’actifs appartenant à l’État ; il s’agit essentiellement de participations dans des entreprises publiques.

Prévues pour cette année, les cessions sont estimées à une valeur totale de 5 milliards d’euros (le plan pourrait à terme apporter 20 milliards d’euros aux caisses de l’État). Rome souhaite ainsi répondre aux exigences de la Commission européenne. En 2016, l’Italie a rempli moins de 20 % de son objectif de privatisation, la proportion devrait être du même ordre cette année. La dette publique italienne (133 % du PIB), deuxième de la zone euro derrière celle de la Grèce, préoccupe beaucoup à Bruxelles, à Francfort (siège de la BCE) et dans les milieux financiers.

Les entreprises publiques concernées par les ventes d’actifs seraient : le groupe postal Poste Italiane, le géant des services aux collectivités Enel, le réseau ferroviaire, dont la privatisation partielle était prévue. L’État pourrait également céder des participations dans le groupe pétrolier et gazier Eni et dans le groupe de défense Leonardo.

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