8 janvier

Les prix montent inexorablement. Cela dure depuis de très longs mois et se sont accélérés avec la dévaluation du dinar. Or celle-ci se poursuit et perdure. De sorte que les mesures prévues par la nouvelle loi de finances aux fins de rétablir la finance publique viennent se surajouter comme facteurs d’inflation.

Au vu des prix pratiqués durant l’année 2017, l’inflation avait atteint les 6,4% contre moins de 5% jusque-là. L’Institut national de la statistique (INS) a, de plus, annoncé une inquiétante hausse des prix à la consommation familiale durant 2017, soit bien avant l’entrée en application de la nouvelle loi de finances.

essebsi.jpg Dessin piqué au blog debat-tunisie

Or, plusieurs des produits concernés n’ont pas de rapport avec l’importation. C’est le cas : - du poulet qui a augmenté de 12,7%, - du poisson frais (+8%), - de l’huile d’olive (+21,3%), - des légumes frais (+12,8%), - des fruits (+9,5%) - sans parler des viandes rouges (+14,5%) dont une part est importée chaque année.

Ajoutons les 0,8% que suscitera le 1% d’augmentation de la TVA et certains relèvements de taxe douanière, de droits de consommation et d’impôts divers.

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