Rions un peu...
Par Le concierge du Musée le lundi 16 avril 2018, 00:29 - Burlonisme - Lien permanent
Savoir et Savoir-Faire : Reconnaître les Tsipriotes
La preuve par "moi-je" ! (collections du Laboratoire de neuneulogie du Collège d'Argein)
Laurence De Cock (fan depuis Paris de NDDL et pas à une contradiction "agrarienne" près !) (Bonnes feuilles des "Editocrates 2" sur Médiatarte, bien sûr !)[1] !!!
"Depuis qu’elle a été interrogée sur ses références historiques et littéraires par un auditeur à la recherche de lectures estivales, on sait dans quel corpus Natacha Polony puise ses inspirations : Jean-Claude Michea trône en tête de son petit panthéon personnel, suivi de Christopher Lasch, Jacques Ellul et Georges Bernanos. Point commun : tous ces auteurs s’opposent à l’idée de quête du progrès. Le libéralisme économique aurait coupé les individus de leurs racines, détruit les facteurs de cohésion, notamment du monde ouvrier[2], et favorisé la naissance d’un individualisme débridé aujourd’hui encouragé par la globalisation et la figure de l’individu consommateur. La démocratie ne serait donc plus qu’un agrégat d’agents économiques, et cette disparition des solidarités anciennes s’accompagne de conquêtes dites « sociétales » dont les politiques de reconnaissance de la diversité seraient le dernier avatar. Si on ajoute à cela Charles Péguy, autre auteur vanté par Polony, on comprend que la communauté aujourd’hui pleurée est moins celle de la fraternisation ouvrière que celle de la communion dans le culte de la patrie. En somme, on se situe quelque part entre le conservatisme agrarien, la révolution conservatrice, le néoconformisme des années 1930 et l’anarchisme de droite (surtout pour Lasch auteur de "La culture du Narcissime", ouaf, ouaf, NDE !) : Danton et Marat[3] sont un peu loin – laissés pour morts sur les rivages abandonnés des Lumières (ouaf, ouaf ! Le Concierge)…"
Difficile de faire, en quelques lignes, un tel concentré de cuistrerie, et néanmoins typiquement professoral, et démonstration de manipulation de concepts non maitrisés (Ouaf, Ouaf !) !
Conclusion
Faut dire que pour les crêpes c'est limite, alors pour la Syrie...
Bonus
Allez une dernière pour la route issue du même livre (Les éditocrates 2 où ne figure pas un célèbre moustachu. Et où une "éditocrate" peut en cacher une autre !)
Plus que le bourgeois, l’ennemi, pour Natacha Polony et ses nouveaux amis, c’est la finance (pour reprendre une célèbre antienne socialiste). La mondialisation néolibérale qui engraisse les multinationales avec la complicité active de l’Union européenne et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Ca va ? Et le "juif", pas encore ? ça va pas tarder, un sophisme entrainant l'autre dans la pensée sauvage... Surtout si on lit trop Mediatarte où un collègue de LDC, Philippe Marlière, nous expliqua pendant la campagne présidentielle que dénoncer les banques c'était....
On ne serait pas étonné que LDC ait voté, comme Plenel, des deux mains "OUI" en 2005... Vu l'acharnement à effacer tout le travail produit entre 1995 et 2005, qui nous a coûté tant de sueur et des perspectives d'avenir plutôt sombres, pour le remplacer par de la soupe, des faux-débats et des faits-divers faisant diversion, la question se pose...
Notes
[1] Impétrante des médias, elle ambitionnait, fréquentant alors le cabinet de la Ministre socialiste de l'éducation de "réconcilier la jeunesse avec la classe politique" (ouaf, ouaf, si elle n'existait pas, Le Concierge l'aurait inventée !)
[2] « Et si surtout la perte de la culture n’était pas achetée au prix de vies humaines ! La moindre d’entre elles, ne serait-ce même qu’une heure arrachée à la plus misérable des existences, vaut bien une bibliothèque brûlée. L’industrie intellectuelle bourgeoise se berce d’ivresse jusque dans l’effondrement lorsqu’elle accorde plus de place dans les journaux à ses pertes spécifiques qu’au martyre des anonymes, aux souffrances du monde ouvrier, dont la valeur d’existence se prouve de façon indestructible dans la lutte et l’entraide, à côté d’une industrie qui remplace la solidarité par la sensation et qui, aussi vrai que la propagande sur les horreurs est une propagande de la vérité, est encore capable de mentir avec elle. Le journalisme ne se doute pas que l’existence privée, comme victime de la violence, est plus près de l’esprit que tous les déboires du négoce intellectuel. Et surtout cet univers calamiteux qui occupe désormais tout l’horizon de notre journalisme culturel. » (Karl Kraus, 3ème Nuit de Walpurgis)
[3] Le retour du culte des "Grands Hommes". Laurence nous avait déjà fait le Panthéon des Grands Hommes Catalans pour aboutir à Puigdemont (ouaf, ouaf !), c'est une manie d'historienne des "romans nationaux" ... anti-nationaux ? (re ouaf-ouaf !)