Votez Syriza avec Mediatarte
Par Le concierge du Musée le mardi 7 mai 2019, 11:34 - Burlonisme - Lien permanent
Mai 2019, mois présenté surtout comme politique. La Grèce idyllique quant à elle, accueille déjà ses visiteurs émerveillés, la saison s’ouvre pour que certaines réalités se cachent, après-tout, les hôtels sont rénovés et prêts, travail, soleil, patrie... joie de vivre ! La presse de la semaine fera état du nombre des listes concourant pour les pseudo-européennes, et le microcosme parasite des politiciens s’agitera, synthèse encore accomplie de la cupidité des hommes d’affaire libéraux, et du clientélisme traditionnel.
Médiatarte en vacances en Grèce, coll. du Laboratoire de neuneulogie du Collège d'Argein
Au pays de la marionnette Tsípras, ignoble personnage et alors Éphialtès macabre et cynique à la fois, les questions politiques, à savoir, désormais existentielles (et non pas existentialistes) pour le peuple, la nation et la société en Grèce sont occultées du débat, du faux débat faut-il préciser. Entre les arrivistes de tout bord, puis les adeptes de la secte du PC grec d’un côté, ou encore, la bande à Michaloliákos des Aubedoriens de l’autre, le factuel politique se résumera à sa stricte et piètre caricature. La pire je dirais depuis bien longtemps à travers notre... modernité galopante.
Médiatarte en vacances en Grèce, coll. du Laboratoire de neuneulogie du Collège d'Argein
Pour le philosophe et théologien orthodoxe Chrístos Yannarás, il n’y a guère de doute au sujet de l’imposture électorale, corolaire bien entendu du totalitarisme européiste: “Une autre grande voix européenne, ayant une forte résonance aux États-Unis, Paul Virilio, également philosophe, a déjà souligné la disparition, l’éclipse dans le cas de l’Europe, des conditions et des facteurs, permettant jusqu’à présent cette prise des décisions communes au niveau collectif et en temps réel, décisions humaines pour le dire ainsi. Aujourd'hui, l'incroyable vitesse dans la déferlante des informations automatisées issues des marchés boursiers et leur exploitation prédéterminée par les algorithmes, définissent alors tout le fonctionnement de l'économie internationale. La vitesse développée par la fonction même de la totalité du système, le rend de ce fait rebelle à tout contrôle humain.”
Médiatarte en vacances en Grèce, coll. du Laboratoire de neuneulogie du Collège d'Argein
“La dictature de la Troïka au cours des dernières années, sous le lamentable collaborationnisme de la ‘gauche radicale’ n'aura pas suscité la moindre ‘résistance’ des Grecs devant à l'extrême pauvreté comme face à la ridiculisation internationale qui leur a été infligée.”
“Quand donc pour la forme seulement, les commissaires de la Troïka ont cessé à nous rendre visite tous les quatre matins, leurs laquais de la ‘gauche radicale’ ont-ils alors aussitôt et suffisamment fêté cette prétendue ‘libération’, même si, tout ce que le pays compte d’argenterie se trouve hypothéqué. Puis de nouveau, c’est l'heure prétendument des ‘élections européennes’. Aussi, pour que le retard mental, ainsi que la bassesse morale du théâtre de marionnettes au système des partis puisse de nouveau apparaitre sous le soleil tel qu’il est.”
Médiatarte en vacances en Grèce, coll. du Laboratoire de neuneulogie du Collège d'Argein
“Car encore une fois, aucun, mais alors aucun parti n’aspire à constituer sa liste sur la basé de la qualité humaine, qui plus est, capable de surmonter l'impasse meurtrière de l'Union européenne. C’est bien connu, le critère suprême qui prime pour tous ces parties, c’est comment alors gagner des impressions, rien que les impressions”, Chrístos Yannarás, “Élections européennes apolitiques”, quotidien “Kathimeriní” du 5 mai 2019.
Extrait de l'article de Panagiotis Grigoriou paru sous le titre "Pays idyllique" sur son blog Greek Crisis. Illustrations du Musée de l'Europe, extraites de l'article de Amélie Poinssot sous le titre "De la gauche radicale à la gauche de compromis, les ajustements de Syriza au pouvoir" sur Médiapart