Sociologie moustachue de la Grèce
Par Le concierge du Musée le vendredi 10 mai 2019, 23:34 - Burlonisme - Lien permanent
Dans une série à la gloire de Syriza, avant-garde de la gauche en Europe, après un article de "fond" (abyssal) dont le Musée a livré quelques captures d'écran, une interview des plus complaisantes et néanmoins muséale du "numéro deux et ministre de l’économie du gouvernement Tsipras (qui) explique les mesures sociales mises en œuvre par Athènes depuis 2015 (et) se dit prêt à des alliances européennes pour former un front « progressiste » (avec Macron, NDE), tout en insistant sur l’identité de gauche radicale de Syriza." (le satiriste est dépassé...) Amélie Poinssot, militante de "La Grèce en marche" nous offre un "porte-folio" sensé livrer la sociologie actuelle de la Grèce et l'évolution de la situation sociale depuis 2015 sous le titre : "Portraits de Grecs: de 2015 à 2019, que sont-ils devenus?" (Elle a cependant omis d'enquêter dans les cimetières ou en Australie..)
Avec à un pôle la Grèce qui va mal mais qui va mieux:
"Il montre avec fierté les deux cartes de paiement auxquelles il a eu droit – l’une pour les achats alimentaires, l’autre pour toutes sortes de produits. Chacune est réalimentée de 250 euros tous les mois. Actuellement sans emploi, il bénéficie de la gratuité des transports en commun dans la métropole athénienne. En tant que locataire, il touche également une allocation logement qui couvre la quasi-totalité de son loyer."
Elle est pas belle la vie dans le paradis de l'Etat social grec ?
A l'autre, la Grèce CSP ++ qui a retrouvé un sens à sa vie...
"Katerina estime que malgré les compromis qu’il a dû faire, le gouvernement Tsipras est resté fidèle à ses valeurs. « Il n’a pas diminué la fiscalité mise en place pendant les années d’austérité, mais cela ne me dérange pas de payer des impôts s’il y a une politique sociale. Je n’ai pas l’impression de perdre de l’argent, au contraire : je suis même contente de payer, car les recettes sont mieux distribuées qu’avant. »"
Elles est pas belle la vie avec une administration fiscale aux mains des créanciers ![1]
Bon, c'est délicieusement burlonesque... Pour Mediatarte et Amélie Poinssot, une société se limite à ces deux bornes de la classe moyenne. Soit, rien en dessous, rien au-dessus. Ouaf, ouaf ! (Le Concierge)
Notes
[1] Toute ressemblance avec le portait au vitriol dressé par Jean-Pierre Garnier de l'équivalent de classe en France...