Pilleurs des tombes des démocraties occidentales
Par Le concierge du Musée le mardi 14 février 2017, 20:00 - Quatrième nuit de Walpurgis - Lien permanent
Ces... Macronymies d’un futur orwellien ne sont guère lointaines, dans l’éventualité désastreuse bien évidemment où nous les laisserions s’accomplir comme elles l’entendent, sans que nous réagissions. Sur le site du Forum Économique Mondial, Ida Auken, femme politique au Danemark et... cousine (autant politique) clonée d’Emmanuel Macron (comme de “notre” Tsipras “Newborn”), signe un article qui ne laisse aucun doute quant aux intentions réelles de la caste dominante:
“Bienvenue dans l'année 2030. Bienvenue dans ma ville - ou devrais-je dire, ‘notre ville’. Je ne possède rien. Je ne possède pas de voiture. Je ne possède pas de maison. Je ne possède pas d’appareils ou de vêtements. Ce qui peut vous sembler étrange est cependant parfaitement logique pour nous dans cette ville. Tout ce que vous considérez comme un produit, devient désormais un service. Nous avons accès aux transports, à l'hébergement, à la nourriture et à toutes ces choses dont nous avons besoin dans notre vie quotidienne (...)”
“Et d’abord, la communication numérique est gratuite pour tout le monde. Puis, à partir du moment où l'énergie propre est devenue accessible à tous, les choses ont commencé à bouger rapidement. Le prix des transports a chuté de manière spectaculaire. Il n'a pas plus de sens pour nous de posséder une voiture, parce que nous pouvons appeler un véhicule sans conducteur ou une voiture volante pour nos longs trajets à tout instant. (...) Dans notre ville, nous ne payons pas de loyer, parce que quelqu'un d'autre utilise notre espace libre chaque fois que nous n’en avons pas besoin. Mon salon est utilisé pour des réunions d'affaires aux moments où je suis absente”.
“Une fois de temps à autre, je vais préférer cuisiner pour moi-même. C’est facile - le matériel de cuisine nécessaire est livré à ma porte en quelques minutes. (...) Lorsque les produits sont transformés en services, personne n'a d’intérêt pour que les choses aient une durée de vie courte. Tout est conçu pour la durabilité, la réparabilité et la recyclabilité. (...) Et c’est la mort du shopping”.
“Shopping ? Je ne me souviens alors plus vraiment ce que ce terme signifie. (...) Car à partir du moment où les robots accomplissent une bonne partie de notre travail, nous avons soudainement le temps de bien manger, bien dormir, tout comme de retrouver d'autres personnes. Le concept de l'heure de pointe n’a plus de sens, puisque le travail que nous faisons se réalise alors à tout moment. (...) Certes, de temps en temps je me sens ennuyée du fait de ne pas avoir vraiment de vie privée. Je ne peux rien faire sans être enregistrée. Je sais que quelque part, tout ce que je fais, tout ce que je pense et tout ce dont je rêve, est enregistré en totalité. J'espère simplement que personne n’ira utiliser ces enregistrements (ces données) contre moi”, (Ida Auken, “Welcome to 2030. I own nothing, have no privacy, and life has never been better”, World Economic Forum's Annual Meeting 2017).
Ida Auken appartient en réalité à cette caste des VRP du projet orwellien en gestation. Une fois le dessein accompli, tous ces politiciens auront achevé leur mission de mercenaire et alors ils disparaîtront tout simplement. C’est en ce sens seulement que ces gens, à l’instar d’Emmanuel Macron, d’Alexis Tsipras, de Kyriákos Mitsotakis (droite grecque), “agissent” encore. Ils incarnent les ultimes pilleurs des tombes des démocraties occidentales, “parlements” compris.
Dans le même (nouvel) ordre d’idées, on retrouve le prétendu revenu universel d’existence (forcement en monnaie virtuelle entièrement contrôlée par l’hyperclasse), la disparition de l’argent liquide, la dépossession imposée (en cours déjà en Grèce) à la classe moyenne de tous ses biens immobiliers et autres. En Grèce, on annonce pour 2018 une loi fiscale très... innovante. Toute personne physique signalera obligatoirement dans une liste, l’ensemble de biens dont elle possède, immobiliers, mobiles, argent liquide, pièces d’or, bijoux, œuvres d’art, un peu... à la manière des listes exigées des Juifs par les Allemands dans les années 1940. La suite est connue.
Lire l'article de PANAGIOTIS GRIGORIOU paru sous le titre Macronymies orwelliennes sur son blog GREEKCRISIS