Soit l’UE disparaîtra, soit les régimes démocratiques basés sur la souveraineté populaire et des pouvoirs qui en découlent seront définitivement abolis par une nouvelle variante de l’absolutisme. Entre les deux, rien d’autre n’est désormais possible. En Grèce, nous le savons déjà.

Le retraité du coin, celui qui tient le kiosque du quartier, découvrant les déclarations de Wolfgang Schäuble à travers le tout petit écran de sa télévision, s’est aussitôt rappelé... de la gamme complète que la langue néohellénique offre en insultes.

Le fond de l’affaire... se préciserait. Les élites allemandes iraient alors jusqu’au bout dans... leur gestion de l’Union Européenne. Espérons-le en tout cas, et nous sommes de plus en plus nombreux à le souhaiter ainsi en Grèce, pour enfin briser la chaîne de l’euro et cela, jusqu’à son effondrement. Car tout le monde sait combien cette monnaie de singe est consubstantielle de la première grande escroquerie en cette Europe du XXIe siècle.

C’est ainsi que le carême orthodoxe commence en Grèce lundi 23 février, pratiquement au moment où l’ultimatum allemand formulé lors de l’Eurogroupe expirerait. Au conditionnel, bien entendu comme tout le reste en ce moment. Enfin. En tout cas, et d’après les déclarations de Yanis Varoufákis, le texte consensuel présenté par Michel Sapin accepté par Alexis Tsípras, a été remplacé in extremis par un autre texte... plus allemand, présenté par le valet Jeroen Dijsselbloem.

Ce dernier texte, exige ainsi la continuation du programme d’extermination économique des Grecs, sans tenir compte évidemment de la nouvelle situation engendrée par les élections du 25 janvier. Michel Sapin n’aurait pas pu. Soit alors la France du moment n’a plus aucun pouvoir d’influence au sein de l’Eurogroupe, soit Michel Sapin incarne le rôle du... bon flic. Le constat est de toute évidence très triste.

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