Actualité du trotskysme culturel 2.0
Par Le concierge du Musée le dimanche 26 août 2018, 16:48 - Burlonisme - Lien permanent
Racisme pur ou simple vulgarité demi-mondaine ? Le Concierge hésite...
On espère ne pas croiser ces révolutionnaires ( ni les TBC - Très Beaux Collaborateurs !) au coin d'un bois...("pas taper, merci"?)
LDC, petite propriétaire-exploitante (en conversion radicale-bio) de l'Histoire de France (vieillissement accéléré de "manuels scolaires de 1980 à nos jours" en fûts académiques à l'arôme d'émancipation ajouté) dépose le mot "Résistance" à l'INPI...
Racisme ou simple vulgarité demi-mondaine ? Peut-être bien les deux, mon capitaine ! Dieu qu'il est lourdinguement" beauf" le "Fardeau de la Femme Blanche"... diplômée ! (d'autant plus que l'"Homme blanc" qui enseigne l'histoire dans le secondaire a, au moins, une chance sur deux d'être... une femme !, au mieux, avec ou sans majuscule, le titre est sciemment trompeur, LDC étant apôtre - Burlonesque- de l'écriture inclusive
Collections du Laboratoire de Neuneulogie du Collège d'Argein
Bonus 1 !
Ou quand Là-Bas si j'y suis (plus) fait la promotion du nouveau kitsch historique et de Libération pour faire la promotion... d'un restaurant bobo ! Qui se charge de signaler au CVUH l'usage politico-commercial de l'histoire par Mathilde Larrère relayée par l'Ogre Daniel Mermet? Heu... Dites "Hossein", j'espère qu'il paye quand il vient se baffrer, l'Ogre, et pas en pub dans son émission de retraité ? Parce que tout est possible...
Lire : "Restauration Révolutionnaire" par Jean-Pierre Garnier
Bonus 2
Prince of Darkness (John Carpenter, 1987)
La "restauration révolutionnaire" a donc aussi ses "amuse-bouches" (c'est décidément tout un rapport Freudien à la culture et à la politique!)... Il n'était pas prévu que tous ceux et toutes celles qui ont travaillé jusqu'à l'épuisement pour faire vivre une petite maison d'édition associative (en des temps où Aude Lancelin gagnait 9000 EUR dans un journal néolibéral "de gauche", Le Nouvel Obs..., et n'étant pas encore "indignée", à ce tarif on la comprend... ne recensa jamais le moindre de nos livres !!!) verraient leur travail converti en apéricubes pour kitchissimes bobotes de la demi-noblesse d’État... LDC ayant plus qu'été à la manœuvre à l'époque (depuis une position non-répertoriée dans l'organigramme d'Agone Canal Historique) pour éradiquer les classes laborieuses qui rechignaient à imprimer son histoire à l'eau de rose qui fait aujourd'hui se pâmer les amis des chats sur FB, il est normal qu'on la retrouve désormais trôner sur la passerelle avant du Vaisseau Agone tombé aux mains de la Petite-Bourgeoisie Intellectuelle pour mieux se légitimer à base de... critique de la PBI[1] !!!
Abaisser l'Histoire à "un objet de com’ et de courtisanerie toujours plus grotesque" ?
Pour les vrais amateurs d'histoire (et d'astronomie), cela s'appelle en effet une "révolution" (conservatrice en l'occurrence, mais lesquelles ne le sont pas une fois les usurpateurs, forcément usurpateurs, portés au pouvoir brandissant les encensoirs de l'idéologie progressiste pour mieux continuer le travail d'asservissement économique des dominés dont ils usurpent la parole de plateaux TV en Festivals de l'entre-soi narcissique ?) Pour une histoire populaire des Éditions Agone, c'est par là... Le Musée de l'Europe & de l'Afrique en profite pour vous souhaiter une excellente rentrée... Les Neuneux sont là, le Concierge les a vus...
Après "Rosa Luxembourg en slip", Thierry Discepolo, Laurence De Cock et Mathilde Larrère font remonter les meilleurs billets de blog des éditions Agone (sauf ceux qui ont été effacés!!!)! Prochainement : les albums souvenir d'ATTAC, de la Fondation Copernic et de la Ligue des Droits de l'Homme Decockisés!!! Sur souscription "Bourdieu autrement[2], autrement!"
PS (sic) : Les Sollersiennes ?
Il est je pense urgent de tuer, médiatiquement dans l’œuf, les faux-impertinents. La structure se vide, enfin, par effet biologique, des néo-conservateurs qui ont accompagné toutes les régressions depuis les années 70. Elle se remplit donc des nouveaux, pour que "tout change pour que rien ne change".
L'Histoire et la sociologie peuvent servir à ça.
La prochaine cible de Laurence De Cock et de ses souteneurs éditoriaux, c'est Freinet.
On peut trouver LDC totalement grotesque, et Dieu sait qu'elle l'est !
Mais c'est le grotesque et la vulgarité qui n'ont jamais cessé de mener le monde...
Laurence De Cock qui se présente aujourd'hui comme une "résistante" a, comme toute la rédaction de Médiapart, Média dont elle est une des speakerines, mené une campagne acharnée pour Macron au second tour en traitant les abstentionnistes ouvertement (ou insidieusement) de fascistes.
Se faisant, elle a jeté tout son (maigre) capital "aux pieds du candidat président" qui n'aura plus qu'à l'appeler comme d'autres de son espèce pour redorer son blason avant les prochaines élections (contre la "menace fantôme" qu'elle et ses pareils nourrissent depuis 40 ans). Après tout ne jouait-elle pas la rebelle Nuit-Deboutiste tout en hantant le cabinet Belkacem ?
L'histoire revient comme une farce qui revient comme une farce... Il faut que cela cesse.
"Rien de si grave, diront les plus avertis; ceux qui savent, et depuis longtemps, que ce que Sollers a jeté aux pieds du candidat-président dans un geste sans précédent depuis le temps de Napoléon III, ce n'est pas la littérature, moins encore l'avant-garde. Mais ce faux-semblant est bien fait pour tromper les vrais destinataires de son discours, tous ceux qu'il entend flatter, en courtisan cynique, Balladur et énarques balladurophiles, frottés de culture Sciences po pour dissertation en deux points et dîners d'ambassade; et aussi tous les maîtres du faire-semblant, qui furent regroupés à un moment ou à un autre autour de Tel Quel: faire semblant d'être écrivain, ou philosophe, ou linguiste, ou tout cela à la fois, quand on n'est rien et qu'on ne sait rien de tout cela; quand, comme dans l'histoire drôle, on connaît l'air de la culture, mais pas les paroles, quand on sait seulement mimer les gestes du grand écrivain, et même faire régner un moment la terreur dans les lettres. Ainsi, dans la mesure où il parvient à imposer son imposture, le Tartuffe sans scrupules de la religion de l'art bafoue, humilie, piétine, en le jetant aux pieds du pouvoir de plus bas, culturellement et politiquement je pourrais dire policièrement tout l'héritage de deux siècles de lutte pour l'autonomie du microcosme littéraire; et il prostitue avec lui tous les auteurs, souvent héroïques, dont il se réclame dans sa charge de recenseur littéraire pour journaux et revues semi-officiels, Voltaire, Proust ou Joyce.
Le culte des transgressions sans péril qui réduit le libertinage à sa dimension érotique, conduit à faire du cynisme un des beaux arts. Instituer en règle de vie le «anything goes» post-moderne, et s'autoriser à jouer simultanément ou successivement sur tous les tableaux, c'est se donner le moyen de «tout avoir et rien payer», la critique de la société du spectacle et le vedettariat médiatique, le culte de Sade et la révérence pour Jean-Paul II, les professions de foi révolutionnaires et la défense de l'orthographe, le sacre de l'écrivain et le massacre de la littérature (je pense à Femmes).
Celui qui se présente et se vit comme une incarnation de la liberté a toujours flotté, comme simple limaille, au gré des forces du champ. Précédé, et autorisé par tous les glissements politiques de l'ère Mitterrand, qui pourrait avoir été à la politique, et plus précisément au socialisme, ce que Sollers a été à la littérature, et plus précisément à l'avant-garde, il a été porté par toutes les illusions et toutes les désillusions politiques et littéraires du temps. Et sa trajectoire qui se pense comme exception, est en fait statistiquement modale, c'est-à-dire banale, et à ce titre exemplaire de la carrière de l'écrivain d'une époque de restauration politique, et littéraire: il est l'incarnation idéale typique de l'histoire individuelle et collective de toute une génération d'écrivains d'ambition, de tous ceux qui, pour être passés, en moins de trente ans, des terrorismes maoïstes ou trotskystes aux positions de pouvoir dans la banque, les assurances, la politique ou le journalisme, lui accorderont volontiers leur indulgence."
Pierre Bourdieu, Sollers Tel Quel
Feu, Feu, Feu !
Le Concierge